UNDERGROUND “XXL” – Version intégrale Partie 1

UNDERGROUND “XXL” – Version intégrale Partie 1

Emir Kusturica 2h 38min

Titre original : Подземље

Réalisé par : Emir Kusturica

Avec : Miki Manojlović, Lazar Ristovski, Mirjana Joković

Underground (1995) est une fiction d’Emir Kusturica, sélectionnée dans la section « THEMA / Rencontres & Événements » de la 19ème édition du Festival des films européens de Paris, L’Europe autour de l’Europe.

Synopsis :

Après l’invasion de Belgrade par les nazis, Marko et Blacky entrent en résistance. Marko décide d’aménager un souterrain dans lequel il cache sa famille, vite rejointe par Blacky. Marko, lui, reste à la surface pour distribuer les armes fabriquées par les habitants du sous-sol.

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Citations

“Au-delà de la seule histoire yougoslave, Underground est une métaphore des régimes totalitaires. Kusturica fait preuve d’un amour inconditionnel du genre humain, d’une confiance en l’homme, en son imaginaire, en son amour, et surtout en sa capacité à jouir de la vie en toute circonstance. Les personnages du cinéaste serbe sont débordants de vie : ils chantent, ils dansent, ils hurlent, ils mangent, ils font l’amour… Underground mêle le tragique et le délire, le désespoir et l’humanisme, l’horrible et le merveilleux. Placé sous le signe des pires horreurs du XXe siècle, le film finit avec brio dans le bonheur, la musique et l’amitié : les hommes, chez Kusturica, sont plus forts que les idéaux politiques qui cherchent à les séparer.”
Hervé Aubert

« Underground n’est ni un pamphlet politique ni même un film historique, mais plutôt une sorte de comédie musicale qui emprunte les accents pathétiques de la musique tzigane pour faire le récit d’un cauchemar : l’escamotage non seulement d’un pays, mais d’un peuple qui n’existe plus ; une manière d’opéra rock sur la nostalgie…”
Serge Grünberg, avant-propos du livre Il était une fois… UNDERGROUND, Editions Cahiers du Cinéma, 1995

« Les gens pensent qu’ils ne naissent qu’une fois. En fait les hommes naissent plusieurs fois. Dieu lui-même m’a placé en un lieu maudit et assez éloigné de l’Occident et de l’Orient pour que l’oubli enfouisse aisément nos souffrances, nos joies et nos chagrins. Je suis né la première fois, là où toutes sortes d’armées sont passées au long des siècles dans leurs marches conquérantes. La terre où j’ai vu pour la première fois la lumière et où j’ai compris que même les moineaux le matin lorsqu’ils chantent ne sont pas heureux mais plutôt horrifiés par cette lumière, est une terre d’hérésie, de protestation, d’amour effréné et de haine, déposés sur ces hautes montagnes où poussent les fleurs sauvages. Je suis né sur une terre d’espoir, de rire et d’une joie qui est plus forte que partout ailleurs.”
Emir Kusturica

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