Bottlemen

Bottlemen

Nemanja Vojinović 1h 22min
Bande annonce

Titre original : Bottlemen

Réalisé par : Nemanja Vojinović

Bottlemen (2023) est un documentaire de Nemanja Vojinović, sélectionné dans la section « Compétition Prix PRESENT » de la 19ème édition du Festival des films européens de Paris, L’Europe autour de l’Europe.

Synopsis :

En périphérie de Belgrade, la capitale serbe, se trouve l’une des plus grandes décharges d’Europe : Vinča. Autrefois site archéologique du néolithique européen, ce lieu toxique, ravagé par les incendies, est le lieu de travail d’une communauté de collectionneurs de bouteilles en plastique – les Bottlemen. Dans ce documentaire, nous suivons les derniers jours de cette communauté avant que leurs emplois ne deviennent obsolètes, tandis qu’un boxeur au cœur simple, Yanika, lutte pour devenir le chef de ce groupe dans un système chaotique.

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Citations

“La première chose que j’ai su de Vinča, c’est son importance historique et culturelle. Ce qui fut autrefois le berceau de la civilisation européenne est aujourd’hui le miroir de nos modes de vie contemporain et de la surconsommation. Au début, je pensais que ce serait le sujet de mon film. Mais ma première visite à la décharge a été une expérience époustouflante : le décor cinématographique m’a immédiatement captivé.
L’ironie dans le monde de la collecte de bouteilles est que les Bottlemen, qui font un travail difficile et sale, peuvent gagner plus du double du salaire moyen serbe, ce qui les incite à rester et à continuer à travailler sur la décharge. Mon approche consiste en l’observation et la description des scènes de la vie et des événements réels sans recourir à des entretiens. En utilisant des objectifs allant du large au mi-long, j’ai l’intention de placer le spectateur dans une position intime, juste en face du sujet. D’un autre côté, avec les téléobjectifs, les personnages restent « collés » à l’environnement, et constituent une couche dans le paysage de la décharge. Outre des compositions visuelles fortes, le rôle clé est le son – parfois réaliste, parfois subjectif, mais toujours très inquiétant.”

Nemanja Vojinović, Film Freeway.

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