Stade olympique de Munich, 1972. Athlètes et officiels se préparent pour la finale du 10 000 mètres. Lasse Virén s'échauffe sur la piste. C'est un grand jour non seulement pour Virén mais aussi pour toute la nation. Mais un homme seul ne peut pas gagner... Des coulisses, six autres finlandais vont tout faire pour aider Lasse à réaliser cet exploit.

En 1969, l’image de perfection de la Suisse a été ébranlée par un opérateur de télévision maladroit, qui a accidentellement supprimé le commentaire officiel de la mission Apollo 11, au profit de celui d’un match de quille. Quarante ans plus tard, deux journalistes retournent dans le studio de la mission pour corriger l'erreur. Mais les problèmes techniques s’enchaînent, rendant la tâche aussi ardue que comique.

Heimatfilm est une compilation de scènes de 50 films du genre Heimatfilm. Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 1960, plus de 300 Heimatfilms ont été réalisés. Le genre connaît son apogée en Allemagne de l'Ouest. Le schéma des films est simple : l'intrigue consiste généralement en une histoire d'amour dans un milieu campagnard idyllique. Après quelques péripéties et l'apparition d'un méchant, l’histoire se finit bien.

Un oiseau part à la chasse aux grillons, mais c'était sans compter sur un filet d’oranges qui trainait sur son territoire…

En 1979, pendant leurs vacances d'hiver, un frère et sa sœur âgés de 7 et 8 ans passent d'un jeu à l'autre dans un petit appartement d'Ankara. Leur père est décédé il y a quelques années, leur mère travaille toute la journée et leur grand-mère sommeille sur le canapé comme d'habitude. Un jour, ils sentent la présence d’un étrange intrus à la porte.

Eve, treize ans, est déchirée entre sa famille adoptive et sa famille biologique. Afin de laisser sa première maison derrière elle, elle doit effacer le passé et lutter contre ses traumatismes.

Mirka, sage-femme d'une soixantaine d'années, mène une vie irréprochable auprès de son mari et de leur fils. Pourtant un matin, quelque chose change. Après s'être levée tôt, avoir étendu le linge et acheté de la nourriture pour ses poissons, elle tente de braquer une banque armée d'un couteau de cuisine. Son geste désespéré échoue mais l'oblige à reconsidérer sa vie.

Une femme âgée cherche ses mots, répète en boucle les mêmes phrases : elle a en partie perdu l’usage du langage. Amina Handke adapte pour le cinéma Kaspar, pièce de 1967 de Peter Handke, sur le célèbre cas de Kaspar Hauser, enfant sauvage qui a dû apprendre à parler. Mais l’enfant est ici remplacé par la mère de la cinéaste : une bascule d’âge et de genre, en même temps qu’une bascule de la parole incarnée sur scène à une parole enregistrée et mise en plans.

Djibril à la vingtaine, ses poches sont vides, sa copine vient d’avorter, sa mère est trop collante, et son père métis n'a jamais quitté l'Afrique pour le rencontrer. Il rêve de partir pour l'Afrique sur les traces de sa propre histoire, et de la nôtre. Ainsi commence sa déambulation inconsciente, des toits en tuiles aux routes asphaltées endommagées, des bars d'activistes aux petites salles qui ne ferment jamais, s'ouvrant à de nouvelles rencontres.