La mort, horizon de toute existence, échappe à l’entendement — seules les formes rituelles (mythes, danses, rites) permettent de tisser un lien fragile avec l’indicible.
La mort est à l'horizon de toute vie, et pourtant, nous n'en savons rien et ne pouvons rien en dire. Nous ne pouvons que tenter d'en saisir quelques reflets à travers le miroir que nous lui tendons : mythes, rituels, danses… qui deviennent alors des lieux où s'établissent des liens avec l'indicible.
“Il y a dix ans, j’ai accompagné mon père dans sa longue agonie en soins intensifs… un lieu frontière entre vivants et morts, où le temps linéaire et les contours de l’espace se dissolvent… ce monde semblait soudain élargi, à la fois serein et chaotique.”
Béatrice Kordon, au Torino Film Festival
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