Éditorial

Soumettre votre film via

Soumettre votre film au festival L'Europe autour de l'Europe via FilmFreeway
Soumettre votre film au festival L'Europe autour de l'Europe via Festhome

Éditorial 2025

Irena Bilic.

Irena Bilic
Fondatrice, réalisatrice et Déléguée générale

Thème : Tell Me Lies

Chers amis, cinéastes et spectateurs, chers partenaires,

En 2025, nous célébrons la vingtième édition du Festival L’Europe autour de l’Europe.

Près de 1 500 films européens, des origines du cinéma à aujourd’hui, inédits ou redécouverts, ont été montrés, présentés, défendus ; des rencontres avec les classiques, les maîtres, les cinéastes contemporains, les auteurs en devenir, arrivés à Paris depuis tout le continent ; 150 stagiaires accompagné(e)s ; de belles collaborations avec les salles parisiennes où s’est faite l’histoire du cinéma d’auteur ; des jurys parmi les plus qualifiés, parfois présidés par des légendes du cinéma européen. Et une équipe loyale, passionnée. Et des amis, sans lesquels on n’arrive à rien.

Le trait général qui caractérise les films contemporains de production récente, organisés en trois compétitions — Prix SAUVAGE, Prix PRESENT et Prix SAUVAGE CORTO — est leur proximité avec la vie. La vision de leurs auteurs est sereine, analytique, détachée, dépourvue de tout penchant pour le tragique.

Un contraste frappant avec les univers de David Lynch, d’Aleksandar Petrović, de Lucian Pintilie et d’Alexandre Sokourov, qui, chacun à sa manière grandiose et unique, voient le monde dans des tons inéluctablement gris, ou égaré dans le mensonge, la manipulation, et finalement, fatalement, le crime. Et cela est universel.

Dans ces temps sombres, absurdes et cruels, un thème s’est imposé comme un repère dans le brouillard — Tell Me Lies, d’après le titre du film de Peter Brook.

« Les fous ne savent pas qu’ils sont fous », dirait August Strindberg. Mais notre mission, à nous, c’est de ressentir, d’identifier et de montrer le cinéma de demain !

Parce que nous avons à la fois l’espoir et la certitude que les films changent le monde.

C’est le moment de saluer tous ces cinéastes qui mettent dans leurs films des années d’attente, d’espoir, d’effort — leur cœur tout entier.

Belles projections, belles rencontres !

Éditorial 2024

Irena Bilic.

Irena Bilic
Fondatrice, réalisatrice et Déléguée générale

Thème : Visages d’hommes, visages d’histoire

« Il ne s’agit pas aujourd’hui de révéler le cinéma social, pas plus que de l’étouffer en une formule, mais de s’efforcer d’éveiller en vous le besoin latent de voir plus souvent de bons films (que nos faiseurs de films me pardonnent ce pléonasme) traitant de la société et de ses rapports avec les individus et les choses. »

« Un chien andalou hurle, qui donc est mort ? Elle est soumise à dure épreuve, notre veulerie, qui nous fait accepter toutes les monstruosités commises par les hommes lâches sur la terre, quand nous ne pouvons supporter sur l’écran la vision d’un œil de femme coupé en deux par un rasoir. Serait-ce là spectacle plus affreux que celui offert par un nuage voilant la lune son plein ? »

Texte prononcé par Jean Vigo au Vieux-Colombier, le 14 juin 1930, lors de la seconde projection du film Un chien andalou de Luis Buñuel.

Chers amis, cinéastes et spectateurs, chers partenaires,

A peine sortis de somptueuses commémorations et anniversaires historiques, relatifs, dans l’ordre, au génocide arménien, à l’énorme sacrifice qu’était la Grande guerre, aux cent ans de la fin de l’esclavage et des colonies, et, en attente d’imminentes célébrations des 79 années de la Grande victoire sur le nazisme, que nous voilà embarqués dans de nouvelles aventures absurdes, aussi cruelles que lucratives. Nous sommes de nouveau en guerre. Qui l’aurait cru.

Un autre paradoxe défie la raison : la hautement proclamée préoccupation du sujet écologique et de la survie de la planète, et l’invention et l’utilisation des armes radicalement mortelles contre la nature animée et inanimée – hommes, animaux, plantes, toute construction et objet, l’eau aussi.

Depuis 19 ans, L’Europe autour de l’Europe a pour vocation d’exprimer l’identité complexe et multiforme de la civilisation européenne. Dans le panorama de visions cinématographiques de l’édition 2024 – qu’il s’agisse de mémoires historiques et personnelles douloureuses, (Insurgées !, Fadia’s Tree), ou de patiente restitution et analyse de mécanismes du pouvoir colonial (Sweet Dreams, Broken View), de regards apocalyptiques, désabusés ou amusés, – chaque film est une station vers la connaissance d’autrui, une stance vers notre âme confuse par le chaos ambiant.

Les films des frères Taviani paraissent encore plus beaux et sages, ceux de Jodorowski et de Vigo encore plus fous et justes, mais tous sont de vrais remparts contre la démente barbarie.

L’intuition des cinéastes des « nouvelles vagues » européennes se réalise pleinement : les fermes frontières traditionnelles entre documentaire et film de fiction s’effacent. Avec Peter Pan, Hypermoon et ‘Home’, par exemple, la distinction n’est plus nécessaire, elle n’est que protocolaire. Ce qui intéresse les jeunes cinéastes c’est la position de l’homme dans le monde d’autrefois et d’aujourd’hui. Ils font « le procès d’un certain monde », se tournent vers « un cinéma social » et d’intérêt général, comme le préconisait Jean Vigo déjà.

Comme notre affiche l’évoque, le visage dans la foule, n’importe quel visage, chaque visage, le regard qui se retourne, qui vous regarde, le visage d’acteur, le visage de l’homme – c’est l’histoire de l’Homme dans l’Histoire.

Venez donc aussi retrouver Juliette et Jean, les jeunes mariés de L’Atalante dans une autre histoire, celle de Underground de Emir Kusturica, encore un film anthologique du cinéma européen !

Belles projections, belles rencontres !

Éditorial 2023

Irena Bilic.

Irena Bilic
Fondatrice, réalisatrice et Déléguée générale

Thème : Portraits, Paysages, Monde

« Au fil des années, il peuple un espace d’images de provinces, de royaumes, de montagnes, de baies, de bateaux, d’îles, de poissons, de pièces, d’outils, d’étoiles, de chevaux et de personnes. Peu avant sa mort, il découvre que le patient labyrinthe de lignes trace l’image de son propre visage. »
Jorge Luis Borges.

Chers amis, cinéastes et spectateurs, chers partenaires,

C’est par cette citation des Labyrinthes de Borges que Carlos Saura ouvre son dernier film The Walls Can Talk / Las paredes hablan, qui lance la 18ème édition du Festival L’Europe autour de l’Europe.

Au regard de l’histoire cinématographique, le documentaire et le cinéma expérimental sont sources d’idées neuves, de libertés et d’audaces influençant le cinéma « populaire », qui y puise un renouveau continu et sans lesquels il risquerait l’asphyxie. Les trois auteurs dont nous présentons les rétrospectives cette année font preuve, à cet égard, d’une finesse formelle, d’une ambition empreinte d’humilité, d’une foi en l’importance de l’art tout comme d’un humanisme salvateur. Ainsi, l’approche tendre et courageuse des films de la cinéaste et artiste grecque Eva Stefani trouve écho dans le célèbre vers du poète Attila Jószef (1937), « … dans son cœur se promènent parfois à la fois le tigre et le doux écureuil ». Le cinéaste Massimo Bacigalupo, traducteur de poètes, essayiste et co-fondateur de l’Independent Filmmakers Cooperative, présentera ses évocations filmiques du temps, des êtres et des mots de son amie la poésie. Enfin, Roy Anderson, cinéaste suédois, nous attriste tout en nous enchantant avec sa palette picturale dont l’ambition est de “réaliser un spectre très large de l’existence humaine sur cette planète”.

Venez voir les films rarement montrés des classiques du cinéma européen : Ingmar Bergman et István Szabó, Venez voir Mon XX siècle, d’Ildiko Enyedi, la présidente du Jury SAUVAGE, en sa présence. Et La mort du travailleur de Michael Glawogger, un film prophétique. Et la section « Who knows what yesterday will bring? » – des œuvres à la fois cyniques et romantiques de cinéastes balkaniques. Et les programmes des trois compétitions Prix SAUVAGE, Prix PRESENT et Prix SAUVAGE CORTO, qui apportent toute l’énergie des nouveaux talents et de l’espoir.

Une sélection de films, qui est le résultat d’un processus intuitif et de circonstances particulières, me semble refléter deux préoccupations. D’abord, l’inquiétude morale quant aux perspectives du contenu cinématographique. En ce sens, la qualité encourageante des films est en contrepoint de la douloureuse question de l’avenir du grand écran. Ensuite, notre capacité à distinguer l’art de l’idéologie et les artistes de la politique. Ces vieilles interrogations sont toujours d’actualité.

126 films.
On ne résiste pas au bal !

Belles projections, belles rencontres !

Éditorial 2022

Irena Bilic.

Irena Bilic
Fondatrice, réalisatrice et Déléguée générale

Thème : Noir & Blanc

« Rien n’est plus dangereux, en diplomatie, que de parler de la paix en amateur ! Chaque fois que le désir de paix a atteint une certaine intensité et n’a pu être contenu, on a eu la guerre ! »
Robert Musil, L’Homme sans qualités (Der Mann ohne Eigenschaften), 1933.

Chers amis, cinéastes et spectateurs, chers partenaires,

La dix-septième édition du festival L’Europe autour de l’Europe est toujours animée par la même mission et le même désir tels que formulé par Henri Langlois, le légendaire fondateur de la Cinémathèque française : « présenter à tout le monde les films merveilleux que personne n’a vu ».

De catastrophe en désastre, de crainte en effroi, nous voilà avec l’espoir que les films du festival nous révéleront des aspects de la réalité contemporaine et nous donneront, par l’art cinématographique (et c’est très ambitieux), quelques clefs de la compréhension de l’avenir de notre planète. Que cela paraît infiniment petit par rapport à la fin annoncée d’un monde.

Venez voir ou revoir les films réunis autour du thème du festival 2022 Noir & Blanc, qu’il s’agisse de l’histoire du cinéma, d’écritures cinématographiques ou de la question de la discrimination raciale ; les maîtres européens Otar Iosseliani, Ingmar Bergman, Henning Carlsen, Knut-Erik Jensen, Aleksandar Petrović, Manoel de Oliveira ; la Mostra Imaginaires Coloniaux qui présente des films portugais pour la plupart inédits, qui depuis 1920, et jusqu’à nos jours, ont traité de la longue histoire de “l’Empire”; l’intense et mélancolique trilogie Welcome in Vienna d’Axel Corti

Et surtout soyez curieux, venez voir les films des talents du cinéma européen d’aujourd’hui, venez rencontrer leurs auteurs qui, de toute l’Europe, se rendront à Paris, soutenez les créateurs et les salles de cinémas enfin ouvertes.

Soixante ans après la signature du Manifeste d’Oberhausen le 28 février 1962, ce texte est toujours d’actualité aujourd’hui. Tout comme ses signataires, cinéastes allemands, nous croyons « que l’avenir du cinéma appartient à ceux qui ont prouvé qu’ils parlent un nouveau langage cinématographique ». Et que « ce nouveau cinéma a besoin de nouvelles libertés. Il doit se libérer du conformisme corporatiste, de l’influence des partenaires commerciaux, de la tutelle des groupes d’intérêt. »

Belles projections, belles rencontres !

Éditorial 2021

Irena Bilic.

Irena Bilic
Fondatrice, réalisatrice et Déléguée générale

Thème : Corps en mouvement

« La poésie est fille de mémoire / elle veille les corps dans le désert. »
Zbigniew Herbert, Corde de lumière

Chers amis, cinéastes et spectateurs, chers partenaires,

Corps en mouvement est le thème de la 16ème édition du Festival L’Europe autour de l’Europe. Et pourtant il y a très peu de traces de COVID 19 dans les films de notre sélection. Il n’y a que quelques allusions. Le corps malade a fait et continue de faire souffrir la société planétaire dans sa globalité mais paradoxalement les artistes – cinéastes ne s’y sont pas encore aventurés. Est-ce parce que la véritable question est une question beaucoup plus vaste que le sujet de la pandémie, qui n’apparaît que comme une complication tragique et absurde au sein d’une interrogation essentielle qui est celle du rapport de l’homme des temps modernes au monde cybernétique qu’il ne maîtrise plus, dans une situation qui paraît être sans issue.

C’est alors avec impatience et curiosité que j’attends et que j’admire déjà en avance les poètes et les penseurs du cinéma qui auront la clairvoyance, la liberté, l’intégrité, le courage et le talent, nécessaires pour imaginer, produire et réaliser les films d’un nouveau monde.

Nous réunissons 100 films de 30 pays dans 10 sections. Au programme, trois sections de compétition de films inédits en France: Prix SAUVAGE ; Prix PRESENT ; Prix SAUVAGE CORTO de toute l’Europe; hommages aux cinéastes Peter Handke, Jean-Daniel Pollet et Krzysztof Zanussi ; Carte Blanche à Gaëlle Jones, productrice de cinéma de recherche « qui ne produit pas les films mais les gens »; une nouvelle section, Open World, sérieuse et festive, donnera à voir, à travers quelques chefs-d’œuvre de tous les continents, les visions du monde d’ailleurs ; Herbert, un barbare dans le jardin, de Rafael Lewandowski honore le grand poète polonais Zbigniew Herbert (1924 – 1998); les séances des sections Rencontres et événements et Connexions, toutes conçues avec les partenaires du festival avec enthousiasme et joie pour célébrer ce nouveau départ.

Les films seront projetés dans nos chères salles parisiennes – le Saint-André des Arts, le Studio des Ursulines, le Cinéma l’Entrepôt, la Filmothèque du Quartier Latin et la Fondation Jérôme Seydoux – Pathé, et pour la première fois, le Lincoln, le Balzac, les 7 Parnassiens, mais également au Centre culturel de Serbie, le Centre Paris Anim’ Montparnasse, la Maison du Portugal et la Bibliothèque Polonaise de Paris.

Soyons heureux d’être là, ensemble, les auteurs et les spectateurs, assis à regarder la chronique d’un moment qui a précédé le désastre pour capter le courant de l’avenir qui se dessine. Sur grand écran.

Belles projections, belles rencontres !

Éditorial 2020

Irena Bilic.

Irena Bilic
Fondatrice, réalisatrice et Déléguée générale

Thème : Animaux, Hommes, Machines, Robots

« S’incliner pour montrer du respect à une fleur est possible. On peut parler à un oiseau sur une branche. Alors dans un monde ravagé par les couleurs artificielles, faites place aux couleurs de la nature qui peuvent la raviver. Le bleu des montagnes est réel. Le brun d’un étui à fusil ne l’est pas; et la personne ou la chose que vous pensez connaître de la télévision vous ne la connaissez pas vraiment. Nos épaules existent pour le ciel, et le chemin de la terre au ciel doit passer par nous. Déplacez-vous lentement et devenez ainsi la forme sans laquelle aucune distance ne peut prendre forme. La nature est la seule promesse sur laquelle vous pouvez compter. Pourtant, la nature ne peut être ni refuge ni évasion. La nature fournit cependant un indicateur: il suffit de le vérifier quotidiennement. Les nuages qui passent au-dessus de vous, même quand ils courent, vous ralentissent. Qui a dit que vous devez vous écraser et brûler ? N’as-tu pas mis ta guerre derrière toi ? Eh bien, renforcez le présent paisible et affichez la sérénité des survivants. Ce qui ressemblait de loin à une tête de mort menaçante se révèle être un jeu d’enfant lorsque vous vous rapprochez. Aérez votre lit millénaire. Ignorez les sceptiques éloignés de l’enfance. N’attendez pas une autre guerre : les vrais amoureux de la paix se trouvent en présence de la nature. »
Peter Handke, Par les villages, [Über die Dörfer], trad. de l’allemand (Autriche) par Georges-Arthur Goldschmidt, coll. « Le Manteau d Arlequin Théâtre français et du monde entier », Gallimard, 1983, p.28.

« Ainsi, la « Grande Guerre » n’est plus seulement l’hygiène du Monde, comme l’annonçait Marinetti dès 1915, elle est déjà l’hygiène du Temps, d’un temps qui vient au détriment d’un passé qu’il convient d’oublier ; GUERRE DU TEMPS plus que de l’espace mondial, et dont la BLITZKRIEG de la vitesse de libération sera en fait la propagande, pour une émancipation extraterrestre et exobiologique dont la conquête spatiale de « l’équilibre de la terreur atomique » entre les blocs Est – Ouest signalera la démesure, l’HUBRIS d’une historicité sans durée véritable. »
Paul Virilio, Le Futurisme de l’instant, Gallilée, 2009.

Besoin de philosophes

Au moment où j’écris cet éditorial il n’est pas tout a fait certain que notre festival aura lieu. Les questions qui se posent actuellement dans notre cité agitée depuis quelque temps déjà sont de savoir si nous sommes en pleine guerre biologique, ou encore que se passera-t-il avec des millions de réfugiés aux portes de l’Europe et aussi y aura t-il véritablement une guerre atomique ? La fausse histoire monumentale a-t-elle pris le dessus ?

Le festival L’Europe autour de l’Europe en est à sa quinzième édition. Pour en assurer les fondements nous avons toujours montré des auteurs incontournables du cinéma de toute l’Europe. En 2020, Federico Rossin nous présente sa « Véritable nouvelle vague italienne », six films réalisés à la fois par des jeunes débutants, qui deviendront plus tard des ‘maestri’ acclamés (Bernardo Bertolucci et Marco Bellocchio), par des auteurs méconnus par la critique, (Antonio Pietrangeli et Elio Petri), et par des artisans écartés du système et de l’idéologie dominante (Mario Bava et Ermanno Olmi).

Dans son discours de réception du Prix Nobel de Littérature 2019, Peter Handke, à qui on rend hommage, a lui-même rendu hommage aux artistes dont « les œuvres d’art m’ont donné les formes essentielles, les rythmes ou, pour le dire plus modestement, les premières oscillations et coups de pouce qui ont permis à cet élan de trouver expression », citant les films de John Ford et Yasujiro Ozu, les chansons de Johnny Cash et Leonard Cohen.

Puissent les œuvres de classiques, Alexandre Korda, Anya Breien, Ingmar Bergman, Miloš Forman, Krzystof Zanussi, Wim Wenders avoir la chaleur d’un heimat pour les cinéastes contemporains qui cherchent leur film, leur forme, leur voix encore à venir dans les trois programmes de compétition, Prix SAUVAGE, Prix PRESENT et Prix SAUVAGE CORTO.

Nombre de guerres, conflits, soulèvements populaires et autres manifestations de type archaïque sont en cours partout dans le monde mais la véritable nouvelle révolution c’est la révolution de l’intelligence artificielle. Voici un extrait du dialogue (en anglais, langue « maternelle » de Sota), du A.I. AT WAR, futur film de Florent Marcie, entre le robot Sota et l’auteur, parmi les ruines de la ville de Mosssoul après la bataille : Who are you Sota? – I am the latest result of the artificial intelligence which can reproduce the functions of the human brain. … Do you know what a human being is? – A human being is a member of a species Homo sapiens. … What is our future? – Let me think about that.

Les cinéastes pressentent l’avenir. Alors ils interrogent le réel.

Belles projections, belles rencontres !

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