As Far as I Can Walk / Strahinja Banović
de Stefan Arsenijević
(Fiction, Serbie/France/Luxembourg/Bulgarie/Lituanie, 2021, 92’, C, VOSTF)
avec Ibrahim Koma, Nancy Mensah-Offei, Maxim Khalil
Strahinya et son épouse, Ababuo, ont quitté le Ghana au début de la crise migratoire et ont réussi à atteindre l’Allemagne d’où ils sont renvoyés à Belgrade. Strahinya fait de son mieux pour commencer une nouvelle vie et obtenir le droit d’asile. Le processus, cependant, s’avère très long alors que Ababuo, une femme passionnée, aspire à devenir actrice à Londres. Une adaptation libre d’un poème épique serbe.
« Au cœur de notre film se trouve quelque chose de très intime. Une histoire d’amour. Une histoire d’amour obstinée, inhabituelle et belle. Une histoire d’un homme qui va à l’encontre des règles de la société et risque tout par amour. » Stefan Arsenijević
« Je voulais faire une adaptation moderne d’un des textes épiques les plus importants de la tradition serbe, le poème médiéval Strahinja Banović. Il m’est venu : et si dans la nouvelle adaptation le héros national serbe était un un jeune migrant africain ? Quel impact cela aurait-il sur la comprehension de notre heritage national et notre identité ? » Stefan Arsenijević
« The character of Strahinja Banović in our film was inspired by Ibrahim Ishak, a young man from Ghana who lives in a refugee camp of Krnjača. Just like Strahinja in the film, Ibrahim filed for asylum and is still waiting for an interview with the Serbian administration. As he is undocumented, Ibrahim is not authorized to work and, thus, is volunteering for the Red Cross. He is also practicing with the local football club, but he won’t be able to play officially until he is granted asylum. However, Ibrahim is optimistic and enthusiastic about staying in Serbia. » Stefan Arsenijević