The Wild Duck

The Wild Duck / Vildanden

de Nadja Ericsson

(Fiction, Suède, 2022, 74’, C, VOSTF)

avec Hedda Hultman, Julia Sjölin, Eugene Sundelius von Rosen, Karin Lindstén

The Wild Duck

Été 1884. Depuis la mort de leurs parents, Hegvig et ses frères et sœurs vivent dans le manoir familial à l’abandon. La jeune fille passe ses journées à s’occuper d’un canard sauvage blessé. Alors que des désaccords apparaissent dans la fratrie, des secrets et souvenirs du passé et l’avenir de la famille se dévoilent.
Adaptation de la pièce de théâtre éponyme d’Henrik Ibsen.


« Comme dans la pièce éponyme d’Henrik Ibsen de 1884, quelques détails sont évoqués comme le nom Hedvig, le studio de photographie, le canard sauvage, bien sûr, et les moments dramatiques du livsløgn (mensonge de la vie) – les illusions que l’Homme se fait sur lui-même et sur le monde, illusions qui finissent par le détruire ainsi que, trop souvent, les gens qui l’entoure. The Wild Duck est classique jusqu’au bout des ongles – un bijou de tact et de discrétion, de brises plus que de rafales, de demi-tons et de couleurs feutrées. » Olaf Möller, site du Festival international du film de Rotterdam.

« Le film se déroule dans une maison des années 1880, et les personnages portent des vêtements qui font référence à un drame d’époque, ou à une pièce de théâtre. Bien que les références visuelles à la photographie et aux imprimés soient clairement de la fin du XIXe siècle, une couche anachronique est présente, car le film ne cherche pas à cacher les objets et les rénovations ajoutés à la maison à des périodes ultérieures. Avec sa double temporalité et ses thèmes intemporels de la famille, du pouvoir, de la mémoire et du langage, jouant avec les tropes des pièces de théâtre de chambre du XIXe siècle ainsi que des films dramatiques contemporains, le film peut donc être vu comme une double exposition, se déroulant simultanément en 1884 et aujourd’hui. » Nadja Ericsson, note d’intention, 2021

Nadja Ericsson

Autres films : Compétition Prix Sauvage

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